
Un nouveau cas de maltraitance envers un animal a été mis à jour ce week-end dans le chemin de l’Étang à Saint-André. Il touche cette fois-ci un chiot âgé d’une dizaine de mois. La pauvre bête, un royal bourbon de couleur marron, a été brûlée sur une grande partie du corps. Des brûlures au troisième degré selon le vétérinaire qui l’a examiné. Sur son dos, la chair était à vif et le chiot présentait également des traces de maltraitance sur son flanc. Selon le voisinage, le petit chien, assis devant le portail, était dans cet état depuis une semaine déjà sans que quiconque n’intervienne. Dans l’indifférence générale. De fait, cette découverte s’est faite un peu par hasard. Des bénévoles de la SPA avaient été appelés pour un autre cas de maltraitance envers un animal lorsqu’ils sont tombés nez à nez sur le chiot. “On ne peut même pas dire si les propriétaires sont à l’origine de ses blessures. On n’a même pas pu les identifier”, regrette Hélène Encatassamy, vétérinaire au centre de stérilisation de la SPA. En revanche, ce qui est certain c’est que le chiot n’était pas abandonné. Après les malheureux épisodes de maltraitance envers un animal - on peut citer les chiens appâts ou encore de nombreux sévices divers infligés aux chiens ou aux chats - ce nouveau cas pousse à croire à une banalisation de la violence sur les animaux. Une brutalité qui s’explique, toujours selon les experts, par un manque de considération. Ils sont tous simplement pris pour des objets, des jouets… “Les gens ont trop souvent tendance à prendre leurs animaux de compagnie pour des alarmes”, dénonce Sandrine Barbéra, responsable du service maltraitance à la SPA. Pour revenir au chiot découvert dimanche, il lui faudra plus d’un mois semble t-il pour s’en remettre. Il gardera longtemps cependant ses traces de brûlure et sans doute plus longtemps encore en mémoire cette violence dont il a été la cible
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